Ce qu'il faut retenir sur les comprimés d’iode stable



Suite aux récents évènements en Ukraine, la peur de la menace nucléaire inquiète les européens. Les patients souhaitent se procurer des comprimés d'iode. Les comprimés d’iode protègent la glande thyroïde en cas d'exposition à la radioactivité. Faisons le point.


 Les comprimés sont composés d'iode stable. C'est un oligo-élément présent naturellement et essentiel pour notre santé. Notre organisme a besoin d'une faible quantité d'iode stable (environ 150 microgrammes par jour en moyenne) En cas d'excès dans l'organisme, l'iode est évacué par les urines.
Il faut retenir que l’iode stable (les comprimés) vont saturer la glande thyroïde.
Cette saturation doit empêcher l’iode radioactif de pénétrer l'organisme.  Les pastilles d’iodure de potassium ont alors un réel effet de protection. 

L'obtention d’iodure de potassium un acte exclusif

L'accès à ces comprimés ne concerne qu'une minorité de pharmacies, uniquement les pharmacies à moins de vingt kilomètres d’un site nucléaire en possèdent et seules les personnes vivant dans la zone peuvent s’en procurer. La liste de citoyens autorisés à retirer de l'iode de potassium est fournie aux pharmacies concernées.
Toutefois, l'Etat dispose de stocks nationaux pour l’ensemble de la population en cas de risque nucléaire imminent .

L'utilisation de pastilles en prévention n'est pas nécessaire

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) indique que les comprimés "doivent être administrés en situation accidentelle et uniquement sur instruction des autorités, au plus tôt une heure avant l'exposition à la radioactivité, et au plus tard dans les 6 à 12 heures qui suivent."